Colocation entre
deux glaçons

Tournant nerveusement en rond, Mistral soupira et s’arrêta , fixant la porte qui se dressait devant elle. Elle s’était promis de ne jamais venir le voir, elle ne l’aimait pas vraiment, mais… c’était la seule personne chez qui elle pouvait se rendre. Elle n’avait pas spécialement d’amis, seulement des connaissances dont elle ne connaissait pas l’adresse. Sa fierté l’encourageait à s’en aller, mais elle n’avait pas envie de devoir dormir dehors. Cependant, aller chez lui… Son esprit était totalement embrouillé. Et puis, que lui dirait-elle ? Elle ne savait pas comment lui expliquer son problème sans perdre sa dignité.

Après plusieurs minutes de réflexion, elle se décida à toquer à la porte d’Equinoxe. Seul le silence lui répondit. On était en plein milieu de la journée, ce n’était pas vraiment étonnant, il devait être encore au travail. Elle voulut repartir, mais une idée immergea en elle. Il n’avait peut être pas fermé la porte… ? Dubitative, elle enclencha la poignée de celle-ci, qui, à son grand soulagement, s’ouvrit. Elle entra dans la maison, appréciant le contraste entre la chaleur qu’elle dégageait et le froid de l’extérieur.

Elle jeta un rapide coup d’œil aux alentours. Bon et bien, il était temps de s’installer. Elle sourit, s’imaginant la réaction du blanc face à sa présence.
Hum, déjà, où allait-elle dormir ? Elle attrapa sa valise, et la déposa dans la chambre du policier, qu’elle désigna comme la sienne pour la durée de leur courte colocation. Elle changea les draps, poussa ses affaires pour les remplacer par les siennes et vaporisa quelques gouttes de parfum à la menthe. C’était mieux ainsi.
Étant quelqu’un de plutôt maniaque, elle décida de faire un grand rangement dans la maison, bien que celle-ci ne soit pas en si mauvais état que ça. Et la voilà partie pour trois heures de nettoyage intensif. Chaque détail était important, ne serait-ce que la position des coussins sur le canapé. Elle se permit aussi de déplacer quelques meubles. Sans oublier de finir par l’éternelle vaporisation de son parfum.

Elle s’autorisa une petite douche pour se relaxer.  Elle se promit de rappeler au jeune homme d’acheter plus de sortes de shampoings. Lorsqu’elle termina, il était bientôt l’heure de dîner, et elle s’avança dans la cuisine afin d’y préparer un assez grand repas pour se nourrir elle-même et potentiellement Equinoxe si celui-ci ne rentrait pas trop tard.
Les appréhensions qu’elle avait eu s’étaient dissipées, et on pouvait dire qu’elle avait plutôt bien adopté sa temporelle nouvelle demeure.

La journée allait se terminer très bientôt, et très sincèrement je n'attendais que ça, entre un nouvel accident au marché noir et un type qui m'a infliger une sérieuse blessure a l'avant bras gauche, on peut dire que la journée était rude. Mais au final tout est bien qui fini bien, pas de blessés au marché noir et je ne suis toujours pas mort ! Qu'est que je pouvais espérer de mieux, pas grand chose, je l'avais coffré, on m'a dit dis que j'étais un héros blabla habituel et je pouvais enfin me permettre de rentrer chez moi, d'autant plus que je ne vivais pas vraiment à coté et qu'en cours de route il fallait toujours faire attention, j'ai pas mal d'ennemis on sait jamais qui peut m'en vouloir, d'autant que je devrais redoubler de vigilance avec un bras presque en moins...

Mais il n'en est rien, le chemin du retour fut long et laborieux, la nuit commençait à tomber mais personne ne s'était attaque à moi, a mi-chemin je me suis souvenu que je devais revenir au village et acheter pas mal de provisions histoire de faire le plein, et très rapidement au pas de course c'est ce que j'avais fais, enfin qu'importe demain j'ai une journée de repos, je peux rentrer tôt ou tard ça n'y change rien. Il devait à présent être aux alentours de 19h lorsque je repassais sur le même chemin avec des provisions cette fois-ci. Un bon quart d'heure plus tard j'arrivais chez moi, et la première chose qui m'interpella était la lumière qui venait du coin de la foret ou j'étais installé, c'était une zone que j'avais pu choisir, loin des autres, dans un lieu reculé et bien protégé, au moins ici j'étais en sécurité, mais pourquoi il y avait de la lumière chez moi ? J'avais oublié d'éteindre ce matin en partant ? Possible. Si c'était des voleurs ils savaient pertinemment à qui appartenait cette baraque et jamais personne n'a tenté de me cambrioler, enfin bref j'allais vite être fixé.

Je ne verrouillais jamais la porte de chez moi, question de principe, il n'y avait rien de précieux chez moi hormis des armes qui étaient planqués par un système que j'ai bricolé moi-même, de plus la maison n'était pas bien grande, un rez-de chaussé, un étage et enfin le grenier, ainsi qu'un sous-sol que je n'ai jamais vraiment aménagé, a vrai dire j'avais récupéré cette maison, je ne sais a qui elle appartenait, mais son propriétaire avait disparut depuis fort longtemps vu l'état dans lequel le village me l'avait donné, mais a force de bosser j'avais réussi à tout aménager et a y instaurer un confort non négligeable. J'étais fatigué, lorsque j'avais franchi le pas de la maison je n'avais même pas remarqué le parfum qui flottait dans l'air, je me dirigeais rapidement dans la cuisine en enlevant mes rangers avant, afin d'y déposer les provisions, tellement que j'étais exténué je n'avais même pas remarqué une présence, d'autant plus que la personne était entrain d'utiliser ma cuisine. Je posais le tout et ressortais en me dirigeant vers le salon pour me poser sur le canapé. Mais seulement quelques secondes plus tard je sursaute en courant vers la cuisine a toute allure, c'est quoi ce bordel il y a une personne ?!
A ma plus grande surprise lorsque je suis revenu mon regard se figea, ELLE, oh putain qu'est qu'elle foutais ici ?! Et elle utilisait ma cuisine ! J'allais lui en toucher deux mots immédiatement.

- Qu'est tu fous chez moi ?!

Il était clair que la situation ne me plaisait pas beaucoup, je veux des réponses et rapides en plus de cela !

Colocation entre
deux glaçons

Mistral venait à peine de finir la préparation de son repas lorsqu’elle entendit la porte d’entrée s’ouvrir. Elle ne cilla pas, pensant qu’Equinoxe allait finir par venir de lui même. C’est avec étonnement qu’elle le vit se diriger vers son salon comme si de rien n’était. Il ne l’avait pas vue… ? Elle allait le rejoindre pour savoir ce qu’il en était lorsqu’il arriva en trombe dans la cuisine.

- Qu'est tu fous chez moi ?!

Ah, elle le reconnaissait mieux ainsi. Un sourire hypocrite sur les lèvres, elle s’avança vers lui.

-Bonjour Equinoxe, moi aussi je suis raviiiiie de te revoir dis-donc , ironisa-t-elle d’une voix mielleuse. Hum, j’ai quelques difficultés à rester chez moi pour le moment, donc je vais habiter avec toi pendant deux, trois jours, ou plus, ça dépendra de la situation. Mais, je suis sûre que ça ne te dérange pas, n’est-ce-pas ? Tu voudrais pas laisser une pauvre petite fille dehors, en gentil justicier que tu es, hein ?continua-t-elle sans se départir de son sourire.
Bref, tu viens manger ? lui dit-elle en jetant un regard à ce qu'elle avait préparé. Faut qu’on discute des règles à instaurer durant notre colocation.

Elle déposa le plat sur la table, et s’installa.

-Ah au fait, j’ai changé quelques trucs chez toi durant ton absence, tu verras par toi-même, dit-elle d’un ton tranquille. Et j’ai pris ta chambre, après tout j’allais pas dormir sur ton canapé tout dur.

Elle mangea tout en fixant le blanc. A quel point était-il énervé ? Elle remarqua qu’à chacune de leurs discussions il était dans cet état, et se demanda s’il lui était déjà arrivé d’avoir d’autres émotions. Durant ses songeries, son regard parcourut doucement la pièce, pour finir par s’arrêter sur l’avant-bras gauche du jeune homme. Elle fronça ses sourcils devant son apparence, puis l’ attrapa pour l’examiner avec plus d’attention. Il était dans un état plutôt déplorable, et elle se demanda s’il était encore utilisable.

-Qu’est-ce-que tu t’es fait ? Hé, je te préviens, j’ai fait le ménage aujourd’hui mais je vais pas me le taper tout le temps, alors t’as intérêt à pouvoir te servir de tes bras ! Raah sérieux ‘fallait que tu te fasses ça quand j’arrive. Bon, au moins, ça t’évitera de m’étrangler comme la dernière fois…

Elle finit sa phrase en s’appuyant sur le dossier de sa chaise, soupirant. Elle espérait que son séjour ici se passerait dans de meilleures conditions que leur rencontre.

Quoi ? Je comprenais rien a ce qu'elle me racontait j'étais bien trop surpris pour capter quoi que ce soit. Sérieusement qu'elle me sort ? Habiter avec moi ? Puis quoi encore, non mais sérieusement, comment elle avait trouvé ma maison ? Ok certes il suffit de demander au village, mais c'est pas ça le problème, le soucis c'est qu'elle s'est déjà installé sans me demander mon avis ! Et maintenant elle discute déjà de bouffe et de règles a établir ? Non mais c'est pas un refuge pour les sans abris ici ! Je peux être gentil mais y'a des limites quand même !

Elle n'arrangea pas du tout les choses lorsqu'elle avança qu'elle avait modifié des choses chez moi, pire encore qu'elle prend ma chambre ?! Et moi alors je dois me farcir le canapé ? J'ai pas aménagé les autres chambres disponibles, elle à qu'a dormir dehors, je laisse pas mon lit ! Mais pour le moment je me mordais les lèvres ne disant rien, je bouillonnais sans rien dire, tandis qu'elle poursuivait.

Maintenant elle me parla de ma blessure à la main, et ose déjà me menacer car elle a fait le ménage, mais quel ménage ? C'est pas sale chez moi bon sang ! Elle s'est permise trop de choses, sans mon accord, durant mon absence, c'est une squatteuse, j'avais pas besoin de ça moi ! Mais elle avait tort sur un point, je pouvais très bien l'étranger d'une main, la main droite suffit pour cela, mais je ne vais pas refaire ce que j'avais déjà fais auparavant.
Je soupire un grand coup avant de m'asseoir, me passes les mains sur le visage, puis sur les yeux, pas la peine de se pincer ou je ne sais quoi, la situation était bien réelle et il faut avant tout que je me calme.
Je me suis assis en face d'elle et de la table qui nous séparait, puis j'enlevais mon arme de service de ma ceinture avant de la poser sur cette même table. Une seule chose me dérange dans tout cela. C'est qu'elle me tue pendant que je ne fais pas gaffe, après tout je lui avais dis lors de notre dernière rencontre qu'elle pouvait venir chez moi, je ne peux m'en prendre qu'a moi même à présent.
Je décide enfin de prendre la parole.

- Bon, avant toute chose, devant toi t'as un flingue, qu'est qui me dis que tu vas pas me tuer ? Ta parole ? La parole d'une criminelle ? A la place de me tuer pendant que je dors, que je mange ou je ne sais quoi, tu peux le faire la de suite, tu prends l'arme et tu me tire dessus, naturellement ça va entraîner certaines conséquences.

Petit test pour voir si je peux lui faire un minimum confiance, le strict minimum, ou alors si elle veut essayer de me tuer, dans tout les cas j'avais assez de force pour ne pas rendre le tir mortel avec mon pouvoir. Mais bon c'était a elle de choisir si elle voulait dormir dehors ou pas.
Je m'adressai une nouvelle fois en avançant l'arme de son côté et ne quittant ses yeux de mon regard.

- Bah alors t'attend quoi ? Sois tu peux dire non et on peut discuter de règles comme tu dis, ou alors tu tire et plus besoin de discuter.

C'était dans mon caractère, si je meurs ça ne va rien changer, un autre finira par me remplacer, et puis voila, j'ai pas peur de mourir, sinon je ne me ferai pas autant d'ennemis. Quitte à crever tout de suite, ou pas.

Colocation entre
deux glaçons

Mistral observa Equinoxe poser l’arme à feu devant elle. Il commença à parler mais elle n’y fit pas attention, focalisée sur celle-ci, ses yeux brillants d’une lueur nouvelle. Elle l’attrapa avec précaution, et l’examina avec un intérêt profond.

- C’est vrai que ‘vu que t’es flic, tu dois avoir pas mal d’armes, se rappela-t-elle. Faudra que tu me les montre ! s’exclama-t-elle d’un enjouement soudain. Depuis que je suis ici, j’ai pas tellement fait attention à ce qui se vendait dans ce monde, dit-elle plus pour elle même. Peut être des modèles encore plus beaux que sur terre ? se demanda-t-elle pensivement.

Elle ne se souvenait cependant pas d’en avoir vu durant son ménage… Peut être les avait-il cachés ? Si c’était le cas, elle mettrait la main dessus, qu’il le veuille ou non. Elle ne raterait pas l’occasion de pouvoir en observer autant, car elle en était sûr, il devait en posséder une belle collection.

A cette pensée elle soupira, se remémorant celle qu’avait son  père, disposée dans une vitrine du salon qu’elle avait, enfant, passée des heures à admirer. C’était une des rares passions qu’elle tenait de ses parents, d’ailleurs.

C’est après cette longue réflexion qu’elle finit par prendre conscience des paroles qu’avaient prononcées le blanc quelques secondes plus tôt.

-Ah, et hors de question que je gaspille une balle de ce chef-d’œuvre sur toi… Et puis pourquoi je te tuerais ? C’est qui qui me fait à bouffer si t’es pas là ?

En effet, bien qu’elle ai préparé le repas ce soir-là, Mistral était une piètre cuisinière, et brûlait souvent les plats qu’elle faisait. Ce n’était pas le cas pour celui-ci, mais cela ne voulait pas dire qu’il avait très bon goût… au contraire. Elle l’avait elle-même goûté un peu plus tôt, et elle devait avouer que ses saveurs pourraient laisser croire qu’elle avait bel et bien tenté d’empoisonner quelqu’un avec.

D’ailleurs, en ce qui considère le fait d’avoir la possibilité de le tuer, elle ne jugeait pas que c’était vraiment nécessaire. Elle n’avait jamais vraiment tué quelqu’un, ou du moins seulement indirectement.  Elle aidait par ses ventes à commettre des crimes, mais n’en avait jamais vraiment réalisé d’elle-même, elle se contentait de simplement effrayer ses cibles. Pourquoi se serait-elle embêtée à les éliminer si un regard suffisait à les mettre hors d’état de nuire ?

Se raclant la gorge, elle reprit :

-Donc, les règles de vie. Commençons. Enfin, plutôt commence, parce je suis sûre que tu seras de toute façon contre mes demandes, rectifia-t-elle en jouant avec l'arme à feu de ses mains.

HRP:

Une nouvelle fois je l'écoutais dire ses conneries, au moins j'avais réussi à me calmer, elle me faisait marrer avec ses répliques du genre "hors de question que je gaspille etc etc".
Je souriais ne disant rien, elle ne tirait donc pas, elle jouait avec l'arme, chose que je n'aime pas particulièrement, mais pour le moment je l'écoutais parler. Et donc c'était à moi de commencer à de poser les règles ? Logique, vu qu'on est chez moi ! Bon avant quoi que ce soit, je me suis levé et j'ai repris l'arme de ses mains en la reposant sur la table, histoire de lui faire passer le message qu'on ne jouait pas avec ce genre de chose...
Maintenant que je suis revenu à moi-même je commence à parler.

- Bon, alors on peut parler sérieusement ? Tout d'abord tu vas mettre ton sarcasme de côté et on pourra s'entendre, car moi je me comporte normalement avec toi, et n'oublie pas que t'es chez moi hein.

Une petite pause, histoire de m'étirer puis de poser mon coude sur la table et enfin ma tête sur la main qui me servait d'appuis. Enfin je reprenais la ou je me suis arrêté.

- Pour les règles je vais te les dire rapidement, tu ramène personne ici, tu ne retourne pas au marché noir, tu te lance pas dans des affaires douteuses, en claire rien d'illégal, et si tu peux essayer de pas me tuer ça m'arrangerait. Si tu respecte tout ça tu peux rester autant que tu veux.

Pour le coup je paraissais gentil, même un peu trop, mais au fond malgré ma surprise je préfère la savoir ici que plutôt dans des sales affaires, et puis si ça peut l'aider a se remettre ne serait-ce qu'un peu dans le droit chemin ça m'arrangerait.
Je regardais le plat qu'elle avait cuisiné, j'avais tellement faim que je pourrais manger n'importe quoi, et finalement j'y pensais, c'est quand même sympa de sa part de l'avoir préparé, et puis le ménage de la baraque, elle n'est pas prête de tomber sur mes armes car elles sont protégés par un système que j'avais installé, mais au moins pour le moment je n'avais donc pas grand chose à craindre d'elle selon ses dires.

- Bon en échange tu peux utiliser ma chambre si ça te chante, le canapé me suffira.

J'affichais un petit sourire, je ne sais pas si c'était la fatigue mais finalement je lui avais dis ce que je pensais.

- Je préfère te savoir ici, plutôt que dans de sales affaires. Dis moi à présent ce que tu veux ?

Colocation entre
deux glaçons

Mistral acquiesça d’un simple mouvement de tête aux paroles du blanc, il ne lui demandait rien d’inaccessible. L’interdiction d'aller au marché noir aurait pu la déranger, mais elle était dans une situation où il lui serait en effet compliqué de s’y rendre.

-Hum alors… déjà, c’est toi qui fait à manger. Si tu ne respectes pas cette règle, je tiens à dire que je n’assume en aucun cas les conséquences que ma nourriture pourrait avoir sur toi. Ensuite, je suis prioritaire pour le passage dans la salle de bain. De toute façon je me réveille souvent vers 4-5h du matin, donc on ne risque pas de s’y croiser, mais je préviens quand même. Ah tiens, ça me fait penser que tu dois acheter du shampoing. Troisièmement, garder la maison dans un état de propreté correct.  Et… je crois que ça suffira pour l’instant.

Elle se leva et débarrassa son assiette, à laquelle elle avait à peine touché.  

-Et faut vraiment que tu te soignes un jour… ne put-elle s’empêcher de rajouter en constatant une énième fois l’état du bras d’Equinoxe.

Elle ne comptait pas l’aider dans cette tâche, mais l’idée de la vue d’un  bras se dégradant au fur et à mesure des jours pour finir par suinter de pus n’était pas quelque chose de très agréable.

-Ah, c’est vrai, quand j’ai nettoyé la maison, j’ai bougé quelques trucs dans la salle de bain. J’en ai peut être déplacés ailleurs aussi… Si t’avais du matériel pour te soigner, il a peut être changé de place. Hum… bon en tout cas, j’y vais !

Elle quitta la cuisine du blanc sans attendre de réponse particulière. Elle s’arrêta quelques pas à peine après être sortie de celle-ci. Qu’allait-elle faire maintenant ? Elle s’était déjà lavée, et il était encore trop tôt pour elle pour se coucher. Peut être lire ? Elle ne savait pas quels types de livres avait Equinoxe, mais elle doutait qu’on parle dans ceux-ci de plantes médicinales comme dans ceux qu’elle possédait. Comment est-ce-qu’il pouvait bien s’occuper lui, d’ailleurs ? Ah oui ! Les armes à feu ! Elle les avait complètement oubliées. Elle n’était pas d’humeur à les chercher dans toute la maison, elle décida donc de demander leur position au policier. Qui n’accepterait sûrement pas. Mais elle essayerai tout de même, avec un peu de chance, il serait plus conciliant que d’habitude.