How she's great. ~ Je venais comme tous les soirs sur la falaise de la mer royale de ma cité. Depuis mon arrivée, je naviguais plus. Pourquoi ? parce qu'aucune plage n'était à l'horizon, juste cette falaise et une petite barque tout au fond qui attendait. Je réfléchissais longtemps comment descendre la rejoindre , jusqu'à ce jour, je ne trouvais rien de mieux que d'escalader cette falaise. J'espérais juste que cela valait le coup. Longtemps... je n'assistais plus à une petite promenade sur l'eau, je ne glissais plus mes doigts pour sentir la mer me chatouiller. Je n'avais qu'une seul hâte, l'envie d'y être. Mais avant tout, je contemplais la mer sans fond, assis les pieds croisés. Cette mer grandissait au fur et à mesure qu'on s'éloignait, comme si elle nous attirait. Assoupi après quelque temps, je me relèvai doucement. Je rêvais sans cesse, mon esprit s'était encore envolé... Ainsi, je frottai mes yeux et découvris l'immensité du soleil se coucher sur les vagues. Ce fut le bon moment pour partir, Cependant, un bruit soudain venait à me sursauter, semblable à une branche cassée. Je me retournai pour regarder qui rôdait derrière mon dos et... seulement une personne aux cheveux orangés. La question me rongeait pourquoi ne l'avais-je pas remarquer plutôt. Mais... elle n'avait pas l'air agressif et peut-être qu'elle ne venait pour regarder cette zone gigantesque, tout comme moi. « Huh.. bonsoir. » lançais-je les yeux rivés sur cette personne. © code par une amie.

Thym, à vrai dire, était aussi surpris que l'étranger.

« Euh... oui! Euh, bonsoir. »

Il avait passé la journée là, complètement immobile (pour changer...), à fixer l'océan. C'était la première fois qu'il le voyait. Oh, certes, il avait passé des nuits à en rêver! Certains lui avaient dit que la mer ressemblait à une nuit sans étoiles et Thym s'était dit que ç'avait l'air bien triste, d'autres lui avaient dit qu'elle ressemblait à une femme à la beauté sans fin et Thym s'était dit que ç'avait l'air superbe. Au final, selon le petit garçon, la mer ne ressemble à rien.

Enfin, pas à rien à rien.
La mer avait dépassé son imagination. Le bruit des vagues était plus beau que le silence glacé des étoiles et sa couleur sublime lui semblait la plus belle des apparences. Et il y avait quelque chose d’hypnotisant, dans l’océan. Quelque chose que Thym découvrait tout juste. Le rythme lent de l’écume et la danse infinie des reflets. Il suffisait au petit garçon de fermer les yeux pour plonger dans un univers imaginaire peuplé de sirènes et de pirates. Il s’imaginait des chants mêlés au bruit des navires, au bruit des sabres dégainés, des diamants qui roulaient sur le sol des bateaux, des baleines qui vocalisaient l’amour. Il s'imaginait des drames derrière les voiles, des aventures dans les abysses, des courses entre les cent et une couleurs des coraux. Il s'imaginait, il s'imaginait...

Après quelques heures passées ainsi, l’arbrisseau avait ouvert les yeux. Spectacle splendide, numéro final : le soleil, empereur des flammes, se glissait sous le rideau bleu qu’était l’océan. L’eau se couvrait d’étoiles à l’éclat ineffable et le ciel, comme pris d’un dernier sursaut de splendeur, brillait de mille feux. Thym se pencha un peu pour mieux voir la scène et c’est là qu’une personne qu’il n’avait absolument pas remarquée fit sa première apparition dans son champ de vision.

Après lui avoir répondu de manière peu diplomate, il lui demanda.

« Dites, vous connaissez bien la mer ? »

How she's great. ~ Un sourire s'affichait de cette mignonne petite question. « Oh.. si je la connais. Je passais quasiment la vie sur la mer, et... maintenant je retente le coup de reprendre cette vie. » J'ignorais dorénavant sa présence, même si elle reste énigmatique. Ce petit homme ne m'intriguait pas, du moins par son apparence. Il avait l'air si doux si fragile, et profitait peut-être comme moi, cette paix dans cette zone en dehors des combats acharnés. En plus de sentir la mer à nos côtés, d'écouter ces vagues silencieuses, à voir son tableau décoloré par le soleil, et le ciel qui s'étend. Cela me fait rêver, mon esprit vole parfois en dessous. Pourtant, on voit très souvent la mort par l'eau et c'est ce que je désirerai si mon avenir devenait funeste. Je regardais attentivement cet enfant se trouvant derrière mon dos. Je lui donnais un âge, plausiblement 13 ans tout comme moi ici présent. Une question venais à me bruler l'esprit : je me demandais s'il n'avait jamais navigué la mer et... je ne cachai pas qu'il ressemblait à une plante à cause de son manque de musculature, ce qui pourrait répondre à ma question si on l'identifie à cet être-vivant qui ne tient qu'à un fil. Ainsi, je me relevai récupérer mon matériel de pêche "au cas où" et me retournai vers ce jeune homme. « Et toi, tu la connais ? » © code par une amie.