Sujet: Un bel après midi d'alcool. Lun 2 Déc - 20:28
Aujourd'hui, c'était lundi. Au lendemain du sacro-saint week end, les habitants de la Vallée du Vent reprenaient leurs activités, fini le repos, l'heure était au gagne-pain, et ce malgré un temps des plus agréables. D'ailleurs, comme disait la chanson, à propos des lundis ensoleillés:
Citation :
Chaque fois c'est pareil, C'est quand on est derrière les carreaux,
Quand on travaille que le ciel est beau.
Ainsi, le petit village retrouvait sa modeste activité des jours de semaine, et tous se remettaient au travail, plus ou moins consciencieusement. Tous sauf Rumple.
Encore nouveau dans ce monde des plus farfelus, Rumple n'avait guère eu le temps-ou la motivation, dans certains cas- de se mettre à la recherche d'une activité stable. Il avait découvert avec stupeur les dons qu'il avait reçus à son arrivée, et à vrai dire, n'avait pas exactement réfléchi à une manière d'en faire un revenu. Ironie du sort, il avait changé de monde, mais pas encore changé de vie, et venait le moment de se débrouiller. Lui qui savait se servir de ses dix doigts, il avait connu les périodes d'activités plus ou moins diverses où tout ce qui lui permettait de se faire des sous était bon à prendre- dans la limite du moralement acceptable bien sûr.
En somme, il n'avait rien à faire pour le moment. Et si l'ennui était un fléau, l'alcool en était le fier porte étendard. Du moins pour Rumple.
Cela expliquait pourquoi, en plein lundi après midi, il sortait de chez lui, une canette de bière bon marché à la main et une cigarette sans filtre en incandescence dans le bec. Il avait beau ne pas travailler, il était actuellement en train d'effectuer la plus ardue des tâches à ses yeux, fermer sa porte à clé. Ce n'était pas sa première boisson de la journée, et sa vue de moins en moins fiable ne l'aidait pas à distinguer quelle clé était la bonne. On pouvait l'entendre marmonner.
" Mmmh pas celle lààà.... celle là, non plus, galèère... Celle là, déjà vue... Attends... "
Il mit une petite minute à accomplir cette tâche, et chaque progression dans l'accomplissement de cette noble quête était ponctuée de paroles qui semblaient être celle d'un homme manifestement pompette qui réfléchissait à voix haute. Une fois sa porte fermée, il se retourna et arbora un sourire empreint de fierté pour se diriger vers la rue. Le contact visuel avec le soleil se fit difficile pour Rumple, si bien qu'il se décida à marcher en regardant ses pieds. Probablement la solution la plus fiable lorsqu'il s'agit d'avoir une trajectoire aléatoire, d'autant plus efficace si on la pratique avec quelques bières dans le nez au préalable.
Au bout d'un temps, Rumple parvenait à relever la tête sans se sentir aveuglé par ce beau soleil, et il pouvait désormais exposer à quiconque passait dans la rue les ravages de l'oisiveté sur un spécimen haut en couleurs. Par moments, il écartait la cigarette qu'il fumait pour la coincer à l'extrême de ses lèvres, et grâce à une technique dont lui seul avait le secret, il réussissait à boire une gorgée de cette affreuse blonde aux relents d’aluminium sans faire tomber ni tremper son appareil à cancer.
Le voies du loser sont impénétrables.
En étant tout à fait franc avec lui même, il se savait presque irrespectueux en se montrant dans un tel état alors qu'autour de lui vivaient des hommes et des femmes qui ne pouvaient pas se permettre de flâner, et qui avaient en tête la valeur du travail. Mais en poussant la franchise à l'extrême, en la croisant avec l'honorable quantité d'alcool ingérée plus tôt, il savait aussi qu'il s'en fichait comme de sa première couche. Ce qui ne le laissait pas indifférent, par contre, c'était cette boutique devant laquelle il s'était arrêté pour trouver le briquet qu'il avait rangé dans la poche de sa veste après avoir rallumé sa cigarette une quinzième fois. La fouille allait être longue, puisqu'il avait oublié que, lassé de devoir sortir son feu de sa poche tous les dix mètres, il l'avait coincé derrière son oreille gauche, entre le pavillon et son épaisse tignasse. Afin d'accélérer les recherches, il avait même posé à terre sa canette de bière pour consacrer sa deuxième main à autre chose que l'ébriété.
Coup de pouce du destin, en se penchant pour mieux y voir, il avait fait tomber son briquet, et les retrouvailles se furent dans la joie et l'allégresse pour Rumple, qui ralluma une énième fois sa cigarette, qui cette fois avec le fumet du tabac blond, exhalait le parfum de la victoire.
Tous ces rebondissements manquaient de l'épuiser, aussi décida-t'il plus ou moins inconsciemment de faire une halte dans son périple pour admirer les mannequins qu'il avait sous le nez. Derrière la vitrine de cette échoppe étaient exposés des sous-vêtements féminins aux couleurs parfois chaudes et chatoyantes, parfois sobres et réservées. Bien loin de l'aguicher -il n'était pas primal à ce point-, ces femmes de cire ne le laissaient pas indifférent, et il imaginait maintenant des femmes-bien réelles cette fois-ci- qu'il avait connu porter ces soutien-gorges, culottes et autres protecteurs de vertu.
Il avait beau paraître complètement hagard, Rumple était en fait en plein exercice intellectuel, et le prouvait à quiconque entendait ce:
" Ouais.... c'est cool.... "
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Sujet: Re: Un bel après midi d'alcool. Ven 13 Déc - 21:06
Je n’aime pas le lundi. On commence par une épreuve : s’extirper de son lit bien confortable et douillet, balayer d’un coup tous les espoirs qu’on avait fondé sur le week-end, se remettre dans la tête que c’est parti pour cinq jours de boulot intensifs, surtout avec les fêtes de fin d’année qui approchent.
Elles n’ont même pas commencé que j’ai déjà la tête de quelqu’un qui a passé les fêtes de nouvel an à boire des boissons trop fortes : cheveux dissidents, yeux cernés, boutons qui ont décidé d’éclore au milieu de mon front… J’enfile avec difficulté un vieux t-shirt trop large d’un bleu délavé et un boxer. Des courbatures me tirent et c’est bien sûr aujourd’hui que je dois faire ma décoration de noël pour la boutique, en retard malgré les remarques acides de tout le voisinage.
J’ai laissé une petite pancarte sur la porte, expliquant que le magasin serait fermé pour la journée. Toute la matinée, j’avais déballé une armée des cartons contenant pêle-mêle guirlandes emmelées, faux sapin, petites étoiles, boules de noël, … le tout d’un mauvais goût extrême. Désormais au milieu des cartons comme une princesse en sous-vêtement au milieu de son château en carton, je suis plongée dans une profonde solitude. Je n’aurais jamais dû demander à ma voisine si elle avait quelques petites choses pouvant orner ma vitrine. C’est une petite vieille aimable en tout point, mais dont la gentillesse me paraît sournoise : elle offre des gâteaux si durs qu’on s’y casse les dents, tricote des pulls en épaisse laine qui donne l’impression qu’on a attrapé la gale… le tout avec un petit sourire de mamie gâteau pas très rassurant.
Je choisis tout de même une guirlande un peu moins kitsh que les autres et me décide à l’accrocher. J’installe mon escabeau trop archaïque pour être rassurant, monte dessus et épingle le premier bout au mur avant de remarquer quelqu’un devant ma vitrine. Une personne un peu louche à vrai dire : bière à la main, cigarette à la bouche… J’ai connu plus rassurant. J’esquisse tout de même un sourire envers ce potentiel client ; ne sait-on jamais. Il a l’air très intéressé par certaines pièces présentées et envisage sûrement d’acheter quelques choses pour sa compagne. Quoi que… Qui va chercher ses cadeaux de noël avec une bouteille dans la main et un air si concentré ? A moins que ça ne soit pour lui. Maintenant que j’y regarde de plus près, cet homme peut être un travesti. Oui, un travesti excentrique qui aime se balader dans les rues le lundi alors que tout le monde s’empresse et tente d’être la petite fourmi parfaite qui se prépare avant l’hiver.
Je remarque alors que je dévisage l’homme en tentant de trouver ce qui pourrait me prouver son goût pour le travestissement. Je rougis et c’est à ce moment que décide mon escabeau pour lâcher. Je me raccroche in extremis à la guirlande alors que le tas de bois vermoulu qui servait à me soutenir s’étale sur le sol. Ma guirlande se balance misérablement dans le vide et je me sens comme un marsupilami trop pataud qui tournicote sur lui-même sans pouvoir s’arrêter. A chaque tour sur moi-même, j’adresse un petit salut hésitant à l’homme derrière la vitrine. J’hésite à descendre étant donné le bois plein d’échardes qui orne le sol… Alors, je tourne dans le vide.
Dernière édition par Misty le Sam 21 Déc - 15:45, édité 2 fois
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Sujet: Re: Un bel après midi d'alcool. Lun 16 Déc - 17:01
Définitivement, ces mannequins étaient frappants de réalisme, tant ils parvenaient à stimuler l'imagination de notre cher ami l'infirmier alcoolique, qui revoyait ses anciennes copines, histoires d'un soir ou camarades de débauche porter ce que ces grandes poupées de cire avaient sur elles. Ou peut être était-ce justement dû à son état à lui; c'était sans doute ça d'ailleurs. Et alors qu'il affichait un sourire niais, une mine certes dépourvue de fraîcheur mais pourtant tellement débordante de bonne humeur, et une garde-robe aussi brouillon que confortable, qui pouvait dire à Rumple que l'alcool ne lui réussissait pas?
Personne, car personne ne parlerait à un type sale et ivre immobile en pleine rue, tourné vers des mannequins de lingerie, marmonnant un vocabulaire limité à trois mots.
" Ouais... cool... héhé, sexy... "
C'était certes un spectacle déroutant pour les passants, mais ces derniers devaient au moins se sentir soulagés que ce truc farfelu et saoul se conduise avec la sobriété et la décence propres aux conventions des lieux publics, même s'il jouait avec leurs limites. Et son imagination. D'ailleurs, il était certain que si l'imagination était un champ fertile, l'alcool était le plus efficace et le plus sains des engrais. Du moins pour Rumple. Là, il voyait une belle brune aux yeux bleus en lingerie fine. Ici, une petite blonde aux airs d'anges mais non moins aguicheuse avec sa petite tenue faussement innocente. Venait ensuite une belle et jeune femme aux cheveux d'ébène suspendue en l'air à une guirlande de Noël. Enfin, une rousse potelée tout aussi enflammée que la cigarette qu'il avait au bec.
" Euh... "
Il avait mis un certain temps avant de se rendre compte que quelque chose n'allait pas. Parmi les choses qu'il imaginait, il y avait un cas qui sortait de nul part, même pas de ses fantasmes. Qu'est-ce qu'une fille faisait accrochée à une guirlande au milieu de ces mannequins? Trompeuse perspective, elle n'était pas du tout dans la rangée des mannequins! S'approchant pour mieux y voir, Rumple put remarquer que la boutique était occupée par autre chose que des êtres de cire, il y avait une vraie personne à l'intérieur, et elle tournicotait dans le vide, se tenant à une décoration de saison. Amusé par cette situation, l'inconditionnel curieux fit un pas dans la boutique, sans pour autant lâcher sa bière ou sa cigarette. Cependant, il eut la courtoisie de tapoter sur son bâtonnet à cancer pour faire tomber la cendre dans la rue avant de souiller le sol de ses semelles crasseuses. Se servant une nouvelle gorgée de blonde, il sourit à la brune.
" Hé la miss! Bah qu'est-ce que tu fais là ? T'faut un coup d'main?"
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Sujet: Re: Un bel après midi d'alcool. Dim 22 Déc - 21:00
La tête me tourne de plus en plus mais c'est sans compter l'arrivée de l'homme qui a longuement contemplé ma vitrine sans me remarquer. Il tient, fume, salit le sol, bien qu'il soit déjà poussiéreux après mon grand déballage, et le cocktail d'odeur qui l'accompagne ne me permet pas de me sentir vraiment mieux. Pas très engageant à mes yeux à vrai dire... Et il est un peu maigre...
Je retiens une légère grimace qui aurait été impolie et tente tout de même de sourire: "Bonjour Monsieur. Ne vous dérangez pas, je vais bientôt résoudre ce léger problème technique. Veuillez m'excuser pour cette situation pour le moins étrange mais je suis à vous dans une petite minute."
Nouveau sourire commercial. J'en fais de plus en plus ces derniers temps. Peut-être parce que je me retrouve de plus en plus dans des situations embarrassantes... Je me mets donc à me balancer. Comme un singe, d'avant en arrière, en espérant que je pourrais me débrouiller pour, en un saut, éviter les copeaux et les échardes et atterrir avec la grâce d’une ballerine sur le sol. Je me sens un peu simiesque à faire ça mais ce serait étrange de me faire aider par un inconnu, non? Un peu de fierté ! Les Ogino ne sont pas aussi faibles ! Je tente donc de me rappeler de la manière dont on fait de la balançoire en tendant mes jambes et en tirant sur mes bras selon le va-et-vient de la guirlande. Heureusement, elle est solide et le mouvement prend peu à peu de l’amplitude. Un peu trop à vrai dire. Au point de gratifier l'étrange homme d'un petit coup de talon dans la mâchoire.
J'ai un peu honte c’est pourquoi je saute immédiatement de ma liane, avec une grâce de pomme de terre qui apprend à marcher. J’atteris sur les morceaux de bois et les échardes tant redoutées s’enfoncent insidieusement dans ma peau. Je m'approche du client sur la pointe de pied, paniquée, en piaillant: "Tout va bien? Je vous ai fait mal? Euh... Vous avez besoin de quelque chose?" Enfin, après ça, je doute qu’il veuille être un client…
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Sujet: Re: Un bel après midi d'alcool. Jeu 26 Déc - 15:46
Face à cette situation des plus cocasses, Rumple ne pouvait s'empêcher par moments de laisser échapper un petit rictus, qu'on aurait pris pour un signe d'intelligence en d'autres circonstances. Non, là, ce ricanement ne valait pas mieux que le plus gras des rires, une chance pour lui que l'alcool ne plaide en sa faveur, il aurait pu paraître malin pour un instant. Mauvaise foi à part cela dit, Rumple n'était pas un garçon stupide, et si ses études de médecine avaient rempli sa tête de connaissances pointues en la matière, son érudition n'avait d'égal que son instinct, concept abstrait qui permettait à chacun de prendre des décisions de manière totalement arbitraire sans qu'on ne conteste quoi que ce soit. Intouchable, immaculé instinct, c'était cela qui prenait la place de la réelle intelligence lorsque Rumple avait bu, et étalé toute sa science en deux minutes.
Mais là, l'instinct n'avait rien à voir, aucune décision à prendre, seulement un spectacle à observer. Ce petit bout de fille suspendue à une guirlande de Noël, tournicotant au milieu d'une allée de cette boutique, fit un sourire cordial à Rumple, lui qui la regardait tourner sur elle même sans se lasser. A l'entendre, il croyait se trouver dans le wagon d'un train qui se serait arrêté en pleine voie, et dont le conducteur expliquait la raison de l'arrêt, mécaniquement, machinalement.
" Euh... ouais... "
En une phrase, cette brunette avait fait disparaître toute la magie, l'absurdité de la situation. Pour Rumple, c'était une déception, qui lui fit négliger certaines choses, notamment le fait qu'il devait maintenir une pression constante sur sa cannette de bière pour la garder dans ses mains. Un détail qui paraissait certes évident pour la plupart des gens, mais pas pour le maigrelet alcoolique au quotient intellectuel d'un bulot comme lequel Rumple pouvait apparaître aux yeux des autres à ce moment précis. Ainsi, il mit une demi-seconde à se rendre compte que sa canette avait filé d'entre ses mains, et s'il avait pris du retard à combiner doigts et cerveau, l'idée que sa précieuse bière bon marché se répandrait par terre lui fit faire le plus rapide des mouvements de bras de sorte à rattraper sa blonde, un mouvement qu'il put réaliser en se penchant un peu.
Tout fier de son acrobatie, Rumple se redressa, affichant un sourire satisfait, bière bien en mains. Il allait se servir une autre gorgée lorsqu'il vit que la brunette en face de lui était tout autant acrobate, à en juger sa paire des jambes qui se dirigeait vers cette précieuse boisson qui avait à peine eu le temps de se remettre de ses émotions - à supposer qu'elle eut été capable d'en ressentir- qu'elle devait à nouveau faire face à un autre danger. En effet, une terrible paire de talons manquait de la faire choir au sol, comme la mort s'acharnant sur elle. Mais c'était sans compter le geste salvateur de son propriétaire, Rumple, qui, in extremis, l'écarta de tout danger pour subir lui même ce coup de bottine à la mâchoire, au détriment de sa propre vie.
Une brève douleur lui parcourut le menton, après quoi il put mettre un terme à toute cette agitation. La jolie brune était maintenant sur pieds, mais elle avait marché sur un tas d'échardes disséminées ça et là entre elle et lui. Visiblement inquiète de l'état de sa mâchoire, elle tentait de s'assurer qu'elle n'avait pas fait mal à un homme aussi vigoureux et résistant à la douleur-grâce à l'alcool, certes, mais tout de même- que Rumple.
" Nan, t'inquiètes, perso j'ai surtout eu peur pour ma binouze, franchement, t'as vu ça? J'ai failli la faire tomber, et ensuite elle a failli se prendre le taquet! Franchement si ça avait pas été moi elle aurait foutu l'camp sur l'parquet j'suis sûr! "
Une fois les deux inconnus l'un et l'autre rassurés, le nécromancien laissa planer comme un silence. Elle le prenait pour un client, visiblement. Regardant autour de lui, il put remarquer à nouveau qu'il se trouvait dans une boutique de lingerie féminine, et pourtant la petite brune pensait qu'il était venu faire des emplettes. Rumple? Un travesti? Il était certes aussi mince que la plupart des filles qu'il avait connues, mais sa virilité était tout aussi authentique qu'un autre, et il manquait de prendre cette supposition pour un affront avant de se rappeler que c'était lui même qui s'était suggéré cette hypothèse, et que la jeune femme face à lui ne faisait visiblement que son job de vendeuse.
" Euh, nan, moi ca va j'ai mes fringues, mes calbut ils vont bien. Franchement faudrait plutôt voir si c'pas toi qu'a besoin de quelque chose, t'as fait gaffe à où t'as marché? Franchement si tu laisses ça comme ça à tous les coups ça va s'infecter, l'bois il était verni j'parie, nan? T'sais quoi, j'suis infirmier moi, franchement j'te désinfecte ça, j'te fais un bandage nickel et tout, j'passe même le balai, parce que franchement des échardes comme ça dans l'allée ça craint. "
Franchement.
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Sujet: Re: Un bel après midi d'alcool. Ven 10 Jan - 22:08
Bon, décidément, je crois être tombée sur un personnage pour le moins... bizarre... Sauver sa bière au lieu de son menton? Pas très commun... Mais quand on est responsable, on ne peut pas vraiment critiquer alors on se tait.
Me soigner? Lui? J'avoue avoir un certain doute. Est-ce bien prudent? Enfin, s'il s'agit effectivement d'un infirmier, je n'ai pas priori rien à craindre. "Je vais tout de suite chercher la trousse de premier secours!" Je sautille sur la pointe des pieds, de manière peu gracieuse certes, mais qui me permet d'atteindre l'armoire à désordre sans me faire trop mal. J'extrais la trousse de secours et reviens près de l'homme en clopinant. Déception en la vidant: quelques bandages, deux boîtes de cachets d'origine indéterminée et une crème tout aussi mystérieuse et probablement périmée. Je lâche quelques mots d'excuses confus, un peu désolée du contenu.
HRP:
Désolée du temps de réponse et de la longueur x.x je n'aurais pas le temps de répondre avant fin janvier et je t'ai bloqué suffisamment longtemps...