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 Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum']

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MessageSujet: Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum']   Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum'] Icon_minitimeSam 15 Juin - 15:59

Un endroit enivrant.





Quelle douce sensation... Te retrouver dans un parc pour enfants. Le chemin en vaut la peine. Tu as marché un long moment pour arriver jusque là. Dans quel but ? Tu te plais à regarder les enfants jouer. Théâtre de la candeur. À moins-ce que ce ne soit les mères qui t'intéressent ? Elles sont souvent jeunes pour amener leurs rejetons dans ce genre de lieu. Un endroit propice. Il suffit qu'un enfant se fasse mal pour que tu accoures à la rescousse d'une belle damoiselle en détresse. Que tu aimes ton métier. Il ne te reste alors qu'à déballer ton jeu d'acteur. Tu es un séducteur né. T'amuses à flatter la gente féminine pour de simples satisfactions personnelles. Tu en viens même parfois à considérer certaines d'elles comme des proies. Lorsque le cas présent arrive, tu lances la machine infernale. Tu utilises ta ruse. Entourloupe la belle dans une douceur démoniaque et la guide. La guide vers ton désir charnel.

Voilà donc pourquoi cet endroit te plait tant. Malheureusement il est plutôt désert ici. Tu regrettes en ce point ton ancienne vie. Enfin, les quelques femmes qui auraient l'imprudence de venir sont élégantes. Tu les connais désormais. Ou plutôt l'inverse. Tu les soignes chaque fois que tu les vois. Ces exilées sont souvent dans un mauvais état à cause du décors. Ce paysage insalubre et dépourvu de richesse. Un gouffre pour les autres royaumes. Tu les surprends même à venir sans leurs enfants parfois. Bien entendu tu t'occupes d'elles. "C'est le devoir d'un docteur" comme tu aimes si bien le rappeler. Lorsqu'il s'agit de médecine, tu ne lésines pas sur les moyens. Tu chéries ton pouvoir en ce sens. Il te permet de jongler avec le corps de tes patients. Le tout pour les guérir, évidemment. N'oublions pas que tu fais le bien autour de toi. Bénévolement qui plus est. Certaines souhaitent te récompenser. Tiens donc. Tu peines à accepter bien entendu.

Posté sur un banc, tu attends donc l'arrivée de quelqu'un. Des bruits de pas se rapprochent. Tu te retournes. Dès lors, le regret s'installe. Un homme. Les palpitations de ton être se calme. Pourquoi faut-il que la chance déserte ? Ce type ne sera dans doute pas intéressant. Un bon jeune qui ne sait pas ce qu'il fait là. Un être pur et innocent a qui tu ne pourrais révéler le vrai sens de la vie. Cette quête des sens que tu parcours. Cette ruée vers la sensation. On ne t'appelle pas Extasy pour rien. Tes parents l'avaient compris dès ta naissance. Ils savaient quel genre de bougre tu ferais. Peut-être que ton père était pareil ? Tu te lèves et t'apprête à partir. Son visage t'apparait enfin. Néant. Aucune expression. Froideur absolue. Il t'aurait presque effrayé, toi bon vivant. Ces yeux. Intéressants.

-Dis moi fiston, que penses-tu des femmes ?


Arrêt net devant lui. Tu l'observes. Attends sa réponse avec impatience. Qui aborderait quelqu'un d'une telle manière ? Tu es vraiment loufoque parfois. Ton extravagance te donne le titre de "pervers", ne l'oublions pas. Mais cela en vaut la peine. L'air de ce jeune homme est comme tu les aimes. Il pourrait bien se plaire dans ton enseignement. Il aurait un but dans la vie. Le but le plus noble selon toi. Faire la cour et profiter des désirs malsains qui rongent tout homme. Tu as simplement pris conscience que les fuir est inutile. Autant les assouvir à profusion. Peut-être est-ce ton pouvoir qui déclenche en toi autant d'ardeur. Une torche qui te consume de l'intérieur. Quelle douce sensation. Enfin bref, revenons à tes moutons.

Ton regard pénétrant te donne un air étrange. Un ballet harmonieux entre ton visage d'ange et tes yeux enivrants. Ta voix quant à elle est calme. Professionnelle. Tu ne plaisantes pas, ton ton roque le prouve. Après tout, on ne te fait pas confiance pour rien. C'est bien parce que tu sembles mature et ingénieux dans ton domaine que tes patients accourent vers toi. Tes patientes surtout. C'est elle que tu préfères de toute façon. Tu ne te gênes pas cependant et ne le cache pas. Ton comportement avec les clients hommes est beaucoup plus net et distant. Il ne t'intéresse pas, eux. Tu as choisi cette profession pour le sexe opposé. N'est-ce pas là le but de tout guérisseur ?



Dernière édition par Extasy le Dim 14 Juil - 17:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum']   Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum'] Icon_minitimeVen 28 Juin - 12:26


If I were to be totally sincere, I would say that I do not know why I live and why I do not stop living.
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Un regard sur le monde. Les insectes qui grouillent, qui s'entassent, qui s'étouffent mais tentent de survivre.
Un regard sur le monde. Le soleil qui éblouit, la pollution dans les nuages, les trombes de pluies, la neige de l'été.
Un regard sur le monde. Les journaux, les séries, les films, la radio, les philosophes modernes, la politique.
Nur, tu n'as jamais été un enfant du désert. Observant, écoutant, tu étais aux premières loges de ce monde que certains voudraient changer tandis que d'autres le subissent avec dépit. T'arrive-t-il encore de te rappeler la couleur de ta couette ou celle des yeux de ta mère ? Te souviens des circonstances dans lesquelles tu as obtenu cette mèche que tu transportes dans ce petit médaillon creux qui repose sur ton épiderme ? Te souviens-tu des maintes questions que tu posais à ton père d'origine maghrébine, souhaitant – et c'était là une rare volonté venant de toi – savoir si les générations passées avaient connu le désert en profondeur ?
Nur, es-tu là ?

Un regard sur le ciel bleu. Un ciel dont la beauté ne peut toucher Ocumwhowurst. Ses yeux semblent aveugles car insensibles. Il se détourne de cette vaste étendue de lumière aux couleurs diffusées selon le bon vouloir de l'atmosphère de Skies Kingdom et vérifie le contenu de sa bourse, conscient de ne pas avoir travaillé depuis une période qui commence à s'allonger. Il sait qu'il va devoir rejoindre une ville et observer la population. C'est dans les refuges souterrains qu'il s'aventure, se mouvant au milieu des exilés. Il fait garder son cheval par une personne compétente et se mêle à la foule active du matin. Il tend les yeux et les oreilles pour se renseigner sur les actualités et les soucis de chacun, c'est donc par hasard qu'il apprend que les royaumes ont tous fermés leurs portes aux étrangers. Il entend que les frontières sont soigneusement contrôlées et que gens comme paquets peinent à les passer. Il n'a qu'à s'asseoir sur une pierre, grattant légèrement le sable avec son bâton de marche, pour se mettre au courant des derniers faits de l'ensemble de ce monde. Alors les gens n'ont que trop peu envie de se plonger dans une excursion pour rejoindre tel ou tel royaume ou pays. Certains attendent un ami ou un fils qui se serait retrouvé au beau milieu d'une des trois terres lorsque les frontières se fermèrent. Ocumwhowurst comprend alors que l'occasion lui a manqué de guider des voyageurs vers leurs toits. Tant pis. L'idée de traverser le désert par les courants d'airs ne lui vient pas à l'esprit, trouvant ce système légèrement pauvre en sûreté. En effet, il ne peut aller à l'encontre des vents et si ceux-ci ne lui sont pas favorables, le voyage peut s'avérer très complexe et long. Il préfère la marche, guidant son fidèle cheval à la robe claire presque fauve et le laissant par moments chercher lui-même le repas du soir. La vie attire la vie.

Il reste la journée en ce lieu souterrain. Vendre de rares trouvailles ramenées de son précédent voyage ; aller chercher un médecin pour un enfant malade en échange d'une pièce symbolique et de l'extrême gratitude de la mère vis-à-vis de laquelle il est demeure insensible ; aider à la réparation d'une caravane. Les services, physiques ou non, qu'il rend durant la journée lui rapportent quelques pièces qui lui permettront de manger ce soir et demain. Au-delà, il devra chercher un travail plus fiable, quitte à se sédentariser quelques semaines. Il ne sort de l'obscurité que lorsque le soleil commence enfin à décliner. La chaleur est pesante mais supportable. Il marche quelque temps, seul, pensif, réfléchissant à ce qu'il fera le lendemain pour gagner son pain. Il lui semble avoir entendu que l'assistant d'un vendeur était gravement malade. Peut-être ira-t-il commencer là si personne ne lui est passé devant d'ici là.

Voilà donc un exemple des préoccupations générales du jeune roux. Songeant principalement à vivre jusqu'au lendemain, il ne se soucie pas de la beauté de l'environnement, ignore l'enfant qui se racle les genoux en chutant et n'aide quelqu'un, si ce n'est pour l'argent, que pour occuper son temps. Il ne construit peu d'avis sur une question pour la seule raison qu'il n'en a cure. Vivant plutôt égoïstement, il évite l'ennui grâce au voyage et à la variété des petits travaux qu'il entreprend pour manger.
Lorsqu'il aperçoit les balançoires, un souvenir lui traverse brièvement l'esprit. Les nuages blanc d'un ciel moins pur qu'il n'y paraît au-dessus du jardin d'un enfant d'une famille aisé qui l'avait invité sous la pression de ses parents généreux. Pendant qu'eux découvraient les nouveaux jouets du garçonnet qui arborait fièrement sa nouvelle année, lui s'était isolé dans le beau jardin. Une herbe si verte qu'il en avait arraché un brin pour le regarder de près. Ses yeux noisettes avaient aussitôt remarqué les deux balançoires en bois retenues par un cordage sur leur montant métallique solidement cimenté au sol. C'était sa première. Sans doute son plus vieux souvenir de l'enfance, les autres s'étant évaporés au fur et à mesure que les ans s'étaient écoulés. Il avait senti l'air sur son visage. Ce jour-là, il avait souri. Seul.
Les moutons cotonneux se dissipent pour laisser sa place à la réalité. Si les cordes sont abîmées, les balançoires semblent toujours solides pour faire voler un enfant. L'espace d'un instant, la chaleur lui serait plus supportable et il oublierait les soucis de son quotidien rude par une naissance fatale dans la terre des exilés. Enfant miséreux.

Ocumwhowurst remarque l'homme qui se lève de son banc. Un instant, il songe que ce n'est pas pour lui alors il continue son chemin, sa petite marche, en attendant que le ciel se colore et  que le soleil entame son majestueux coucher. Il envisage de sentir le vent et d'observer les alentours. Ensuite, il ira reprendre son cheval et dormir avec lui dans le petit refuge qu'il occupe occasionnellement.
— Dis moi fiston, que penses-tu des femmes ?
Il s'immobilise et dévisage l'inconnu qui s'est finalement tourné vers lui pour l'interroger sans le saluer ni se présenter. Un véritable rentre-dedans qui ne gêne pas outre mesure le fiston en question qui le fixe d'un air inexpressif. Autant répondre à la question. L'homme ne prend pas de pincettes, lui non plus.
— Ce sont des femmes.
Il s'en ficherait presque. Presque, car ce n'est pas entièrement vrai. Il a maintes fois essayé de les comprendre. Il sait qu'elles ne raisonnent pas entièrement comme le ferait un homme. Il sait que le cheminement de leurs émotions n'est pas exactement le même, tout comme bien sûr leur position dans cette petite société. Il n'a jamais réussi à suivre leurs pensées. Il n'a, bien sûr, jamais réussi à en charmer une seule puisqu'il ne s'y est jamais essayé. Enfin, il n'a jamais compris comme une femme pouvait s'amouracher d'une ordure.
Ce sont des femmes, tout simplement.
Et il attend la suite, voir si cet homme au regard fébrile en a vu assez ou en redemande. On n'aime généralement pas les personnes froides comme le roux qui le fixe de ses iris dorés. Cependant subsiste une interrogation : pourquoi cet individu s'est-il presque jeté sur lui ?


Dernière édition par Ocumwhowurst le Ven 28 Juin - 15:47, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum']   Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum'] Icon_minitimeVen 28 Juin - 15:30

Do you wanna Play ?




Tu t'attendais à n'importe quelle réponse. Toute sauf celle là probablement. "Ce sont des femmes". Ton regard se tourne vers les cieux. Voilà donc une phrase mystérieuse. Elle n'a l'air de rien au début. Pourtant tu y réfléchis. Plonge ton esprit dans la réflexion de ton existence. Cette suite de mots est très clair. Une litote pour toi qui a dédié ta vie à ce jeu. Le jeu de l'amour. Sans doute le plus compliqué. Qu'elles sont les pions ? Des hormones. Des réactions nerveuses. Des neurones. Un tas d'explications sont données pourtant aucunes ne semblent fiables. Tu ne crois pas à toutes ces sornettes. La vérité est tout autre pour toi. L'être humain est régi par l'instinct. Ce même instinct qui lie l'Homme à l'animal. Une sorte d'attirance incontrôlable et souvent éphémère. Une pulsion. L'état bestial par excellence. Il est en ainsi. Le cœur n'est qu'une belle image donnée à cette sensation. Le cerveau est le vrai moteur de ce cercle. Il contrôle indépendamment de la volonté. Tu as de toute façon décidé de le laisser faire. Tu acceptes d'être une simple espèce parmi tant d'autres. Ne te voile pas la face. Tu es supérieur car tu tu as su t’adapter et que ta boite crânienne est plus remplie. Tu n'en restes pas pour autant différent. De lui. Lui qui court dans la savane. Lui qui nage dans les profondeurs. Lui qui arpente le ciel. Lui qui rampe au sol. De toute vie en fin de compte.

Ton front retombe sur le jeune homme. Un regard impassible. Il ne semble pas s'intéresser à ce divertissement. Pourtant tu le sais. C'est lui qui pourra comprendre la philosophie de ta vie. Celle de jouer avec l’instinct. Une manipulation primaire de son propre corps et des autres. Pourquoi ? Parce que ses yeux sont vides. Il ne s'intéresse à rien. Il a du recul sur ce qui l'entoure. C'est parfaitement ce qu'il faut. Tu souhaites lui donner un but, le tien. Lorsque la flamme de l'ardeur illuminera ses pupilles, tu pourras alors le laisser. Encore faut-il le convaincre de participer à ce tournoi des sens. Ce n'est pas le plus fort mais le plus sournois qui l'emporte. Celui qui connait le plus les réactions. Qui est capable de les provoquer. Tu es le maitre des hormones. C'est ton don qui t'a permis de participer. Que vas-tu lui répondre ? Les secondes sont longues. Il attend une quelconque réaction de ta part. Ta langue s'emballe. Tu penses. Ta réponse sera sans doute difficile à comprendre. Ou alors cela lui apparaitra comme une évidence. C'est à partir de ça que tu pourras l'entrainer dans ton monde. Un endroit où, certes la luxure domine, mais où la quête des sensations reste en partie directrice.

-Ta réponse est intéressante. En effet, ce sont des femmes. Nous sommes des hommes. Là est la seule vérité. L'instinct primaire est le but de ma vie.


Peut-être commence t-il déjà à comprendre quel genre de personne tu es ? Une sorte de Dom Juan des temps modernes. Plus impliqué dans la nature humaine sans doute. Tu recherches l'instinct rappelons-le. Quelqu'un qui se laisse guider par ses envies. Un choix utopiste en soit. Pourtant tu en as fais ton métier. Quoi de mieux qu'être docteur pour tes recherches ? C'est l'ironie. Il te reste à l'intéresser par ton mode d'existence. Des simples promesses ne suffiront sans doute pas avec lui. Il faut qu'il se retrouve nez-à-nez avec ta doctrine. Son inconscient fera le reste. L'animal qui dort en lui parlera. Il se chargera de le mener dans ce péché.

-Vois-tu, être docteur relève avant tout de la compréhension. Cette faculté qui te servira dans toutes les situations. Si tu maitrises l'art de l'instinct animal, tu pourras faire ce que tu veux. D'une belle comme d'un beau. Le sujet se traite différemment mais reste la même approche. Comprends-tu ce que je veux dire ?


Tout manipulateur saurait ce détail. Comment une dictature fonctionne t-elle ? La peur en majorité. D'où provient la peur ? L'instinct de survie. Ce simple exemple laisse témoigner des possibilités. Bien entendu tu ne fais pas dans la cruauté. Jamais. Tu te contentes d'utiliser cette art pour faire la cours. Une addiction. Si l'homme n'est pas intéressé par le même but que toi, il y trouvera son compte autrement. C'est là qu'est toute ton importance. Faire craquer quelqu'un anime ton corps tout entier. Tu te provoques en provoquant un patient.

-Pourrais-tu être intéressé par tout ça ? Le fait de vivre ta vie dans l'amusement. Celui de soigner bien sûr.


Ta dernière phrase s'imposa comme un retournement de veste. Tu lui présentes ta seconde facette. Le docteur Extasy. Voilà comment l'on te nomme. Tu décides finalement de retourner t'assoir sur le banc pas très loin. Une fois ceci fais, tu fixes le garçon du regard. Va t-il venir s'installer et en apprendre plus sur ton métier ? Ce sera l'occasion de faire les présentations. Elles n'ont toujours pas été fait avec ton rentre dedans douteux. C'est ta personnalité qui le veut après tout. Et puis tu sais ce que tu veux avec lui. L'avis des autres sur son comportement distant ne t'intéresse pas. Tu veux savoir s'il est prêt à te suivre ou non. Tu veux une relève comme tout bon docteur qui se respecte. Toussotes à cette pensée. Baliverne. Tu veux juste lui montrer LE plaisir de la vie. Car provoquer n'a aucun but si ce n'est pas satisfaisant derrière. Quoi que, le jeu en vaut dans tous les cas la chandelle.

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MessageSujet: Re: Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum']   Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum'] Icon_minitimeMer 17 Juil - 13:19

The answer probably lies in the irrational character of life which maintains itself without reason.
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Regard en l'air en guise de réaction. Ocumwhowurst ne s'en préoccupe guère. Il est d'un je-m'en-foutisme complet quant à ce qu'on pense de lui, ayant largement pu souffrir de sa différence par le passé. La solitude a cela de bon qu'elle s'accommode de chacun sans restriction, il s'est habitué à elle afin qu'elle ne le fasse pas sombrer d'une façon ou d'une autre. Ce serait tellement dommage de commettre une action irréfléchie et irrémédiable. Ses iris dorés sont fixes, son regard pénétrant, ses paupières peu mobiles, et il attend simplement la suite, pensant à son cheval qui peut attendre encore, au coucher du soleil qui ne viendra pas avant un moment, aux heures qu'il devra de toute façon tuer en attendant que le sommeil veuille bien frapper à sa porte. Il a tout son temps. Alors son interlocuteur peut saisir l'opportunité de peser chacun des mots qui lui ont été donnés, il peut songer à leur sens, y apposer son interprétation puis son opinion.
Pendant ce temps, le jeune homme le dévisage, remarquant ses yeux verts, son teint clair, ses mèches inhabituelles, les quelques coquetteries perçant l'épiderme. L'homme est plus grand que lui, bien sûr, comme la majorité. Certaines femmes le dépasseraient également, nombreuses y parviendrait avec des talons – accessoire dont il n'a jamais compris l'utilité. Il ne comprend pas en quoi elles tiennent parfois tant à rencontrer quelqu'un de plus grand qu'elles, pourquoi un telle préoccupation vis-à-vis d'un symbole de force et de protection qui ne signifie pas toujours grand chose. Peu lui importe. Lui n'a pas de complexe mais devine aisément la présence d'un charme chez l'inconnu qui doit sans doute s'en servir avec assurance. S'il interroge immédiatement sur les femmes, lui-même doit beaucoup penser à elles, agir vers elles.

Le voilà qu'il répond enfin.
— Ta réponse est intéressante. En effet, ce sont des femmes. Nous sommes des hommes. Là est la seule vérité. L'instinct primaire est le but de ma vie.
L'instinct primaire... Il devine que l'inconnu veut lui faire passer un message et accepte volontiers d'y apporter un peu de sa réflexion. L'instinct primaire. Il repense donc aux points communs entre les animaux, leur instinct. La chasse, le danger, la survie, la domination, la reproduction, la maternité. Des images se succèdent dans son esprit, deux loups qui se battent, une mère antilope qui pousse son petit à se lever, un guépard qui chasse au milieu des herbes hautes, deux mouches qui s'accouplent. Il revoit un extrait de ce que ses yeux ont pu observer durant son bout de vie passé sur Terre, des documentaires animaliers aux scènes vécues. L'instinct primaire. Si l'on met cela en parallèle avec la différence qui est faire entre les hommes et les femmes, l'accouplement est le geste que l'inconnu veut mettre en avant. Ocumwhowurst commence donc à comprendre dans quelle direction il l'emmène, sans savoir jusqu'où il veut l'emporter. En effet, on sait bien qu'un homme est généralement attiré par une femme pour peu qu'elle lui plaise au premier coup d'œil, bien qu'il y ait bien sûr l'homosexualité ou simplement les relations entre deux créatures du même sexe, humains ou pas ; cependant il semblerait que ce ne soit pas à l'ordre du jour, aussi il repousse l'idée.

Néanmoins, pourquoi cet homme veut-il le guider sur ce genre de réflexion ? Il ne s'est toujours pas présenté et ne semble pas pressé de le faire. Le rouquin n'est pas non plus prêt à ciller, mettant ses réflexions en parallèle avec l'attente tranquille du dévoilement des intentions de son interlocuteur. Il n'a pour ainsi dire jamais essayé quoi que ce soit avec les femmes. Ce serait par ailleurs un grand geste de sa part, lui qui ne fait même pas l'effort de développer la moindre relation durable avec quiconque, qu'elle soit amoureuse, amicale voire rivale.  Il n'a pour ainsi dire jamais eu d'ennemi véritable non plus, les gens le méprisant ne recevant qu'une absence totale d’intérêt en retour. Presque personne n'a eu l'occasion de voir une seule fois un Nur énervé, Ocumwhowurst n'est encore jamais sorti de ses gonds depuis qu'il est arrivé ici quelques années auparavant. Il n'est pas attiré par le social et ne s'est jamais questionné sur la question du corps ou de l'instinct. Il ne voit de toute façon pas vraiment en quoi cela le ferait provoquerait des émotions ou des sentiments.

— Vois-tu, être docteur relève avant tout de la compréhension. Cette faculté qui te servira dans toutes les situations. Si tu maîtrises l'art de l'instinct animal, tu pourras faire ce que tu veux. D'une belle comme d'un beau. Le sujet se traite différemment mais reste la même approche. Comprends-tu ce que je veux dire ?
Il comprend qu'il n'est nullement question des sentiments – encore une idée qu'il met de côté. L'homme ne parle que d'instinct et sous-entend le corps. Il en parle comme d'un art, ce qui sous-entend une technique qui s'acquiert avec le travail et une « pâte » davantage innée censée démarquer les artistes des autres. Ocumwhowurst hoche lentement la tête, bien qu'il n'ait pas saisi le rapport entre tout cela et l'intrusion du terme docteur. Docteur ? Docteur de l'instinct ? Parle-t-il bien de l'aspect médical du docteur ou bien... ?
— Pourrais-tu être intéressé par tout ça ? Le fait de vivre ta vie dans l'amusement. Celui de soigner bien sûr.
Voilà donc deux réponses arrivées en trois phrases courtes. La première concerne l'aspect médical du docteur qui a donc été bien compris par le jeune roux. La deuxième, les intentions de l'inconnu. Il lui propose … la luxure ? La découvrir, l'apprendre, la maîtriser et la vivre ? Pourquoi donc ? Pourquoi tient-il à enseigner cela à quelqu'un ? Pourquoi lui dont il ne connaît que la froideur qui ressort de son attitude toute entière ? Encore une fois, quel rapport avec la médecine ? Partagé entre le désir de lui demander davantage d'explication dans ce discours pour le moins inhabituel, et celui de passer son chemin et arrêter de se creuser davantage les méninges pour un pauvre passant à la parole douteuse, il le regarde s'éloigner de lui et retourner s'asseoir sur son banc. Ensuite observé, il comprend qu'on attend de lui une décision. Aurait-il donc mordu à l’hameçon ? Face à des inepties malsaines ? Il ferait mieux de passer son chemin.
Ce serait sans compter l'interrogation qu'il a éveillée en lui, à savoir la présence de son propre instinct. Il a déjà occupé ses pensées par le passé mais jamais sous cet angle, jamais au travers de la luxure. Il a davantage pensé à son instinct naturellement violent qui le compose comme tout humain selon lui. S'il lui était donné de massacrer quelqu'un, il le ferait avec un acharnement progressif mais certain. Comme tout un chacun, il a besoin quelquefois de détruire quelque chose, ne serait-ce en donnant un coup de pied dans un caillou afin qu'il heurte le mur le plus proche et en laisse une marque possiblement invisible à l'œil nu. Il ne s'est jamais mis en colère mais cela arrivera fatalement tôt ou tard ; car il est humain.
Alors il cille, enfin. Signe mineur mais important venant de lui, il détourne brièvement le regard avant de s'avancer et venir poser à son tour son arrière-train sur la pierre relativement régulière du banc. Fixant brièvement les balançoires, il retourne ses pupilles sur son interlocuteur et lui pose une question toute simple dont il ne parvient pas à trouver la réponse.
— De quoi êtes-vous docteur au juste ? Que soignez-vous ?
Son regard auparavant vide de toute émotion exprime une curiosité diffuse en apparence, piquée au vif en vérité. Il a l'air enclin à en apprendre davantage mais peu intéressé par l'identité de l'homme pour l'instant. Il se fiche assez des convenances et de ce genre de protocoles sociaux.
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MessageSujet: Re: Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum']   Parc enfantin. Scène des adultes. [PV Ocum'] Icon_minitimeMer 17 Juil - 16:29

The hormone's Law




Le jeune homme vient se poser à tes côtés. Tu souris brièvement. Il a donc fini par être intéressé par tes explications. Comment ne pas l'être devant tant de mystères ? Tu ne traites pas l'instinct en tant que tel. Tu le laisses juste en prendre conscience. Tout le monde parle de cette chose mais peu on vraiment réfléchit à l'enjeu qu'il détient. Le comprendre c'est avancer d'un pas dans ton sens. Profiter de ce dernier un second.  La question qui vient par là suite est logique. Quel docteur es-tu... ? Un bien long discours inutile serait peu pour lui expliquer. Tu gardes ça pour tes patients, c'est eux qui devront l'entendre. Lui c'est différent, il est là pour apprendre. Pas de place pour de grands mots, exposons les faits. Que soignes-tu... ? Étrange question pour un docteur. Les maladies. Non. Il a raison. Ce n'est pas ton vrai but, vous le savez autant l'un que l'autre désormais. Guérir tes clients est une évidence, le jeune homme désir sans doute connaitre la seconde facette.

-Je suis endocrinologue... Tout ce qui touche au domaine des hormones donc.


Simple comme réponse mais sans doute extrêmement révélatrice. Tout s'explique désormais, y compris la seconde facette dont tu t'amuses à jouer. Qu'est-ce qui caractérise le mieux l'instinct ? Les hormones. Elles sont gérées par le cerveau sous différents facteurs, incontrôlables. Pourtant toi tu peux y toucher, les provoquer même. C'est ce qui t'a donné goût à ton métier. Enfin la source de tout cela reste ton pouvoir. Tu n'es pas un simple endocrinologue de pacotille. Les hormones sont ton terrain de jeu, tu en fais ce que tu veux. Ce détail est important à préciser pour le jeune homme. Une fois que tu lui auras dis, il comprendra peut-être mieux ta position sur tout ça. Ton mode de vie en découlera. Sera t-il tenté par celui-ci ?

-J'oubliai, mon don est le contrôle des hormones. Plutôt de pair avec mon métier n'est-ce pas ?


Un clin d’œil. Si peux pour tout dire. Ta personnalité évoquée en deux phrases et un signe. Inutile de sortir les crayons de couleur. Tu lui propose l'amusement. La garantie d'une vie pleine de rebondissement. Le domaine qu'il poursuivra ne t'intéresse guère. Que ce soit la luxure ou la manipulation, il pourra en faire ce qu'il veut. À partir du moment où il saura jouer avec les hormones -même sans les contrôler-, l'instinct de chaque individu sera à sa merci. Plutôt simple et pourtant affreusement compliqué sans doute. Tu l'ignores, tu as ton pouvoir pour ça mais tu es sûr qu'il y arrivera. La raison est très simple, il est exclu pour ce qu'il est. Même si ça ne le dérange pas, il apprendra rapidement comme se jouer des gens.

-Je suppose que tu vois nettement où je veux en venir. Je te propose simplement d'apprendre à dompter -dans la limite du possible- l'instinct.


Tout cela est bien joli mais une dernière question subsiste : Pourquoi ? Tu prétextes vouloir une relève et tu l'as choisis par rapport à son regard. Seulement pourquoi vouloir une relève ? Étrange, toi même tu ne le sais pas. L'idée de former quelqu'un suscite en toi de l'envie. Un disciple. Inexplicable. Tu ne saurais poser plus de mots sur ce désir. Tu le veux c'est tout. Et puis cela sera très amusant de voir l'évolution d'un asociale guidé par ta doctrine. Le tout à l'air pourtant si opposé mais proche à la fois.


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