Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué.

A dangerous woman.

La foule. Elle grouille comme un million d'insectes. Mes ailes battent doucement l'air, j'ai une vue imprenable. Le vent dans mes cheveux, ma besace est presque vide : deux lettres et j'ai terminé ma journée. Je me pose dans une rue, le brouhaha des insectes est presque inaudible. Je cherche quelques secondes les numéros et les boites. Le bruit du papier est couvert par une voix. Sa voix. Un frisson le long du corps. Tellement de choses pour une seule femme.

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Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué*

La journée touchait presque à sa fin mais la Cité de Yubaba n'en demeurait pas moins bondée. Flânant dans les rues sans but précis Kida comptait rentrer chez elle après une journée aussi banale qu'une autre . Ne pas avoir de réel travail était un avantage mais cela sous entendait des heures d'ennuis mortels. Une rue, puis une autre, à gauche , à droite... Et enfin de longues ailes blanches. Elles ne pouvaient appartenir qu'à une seule personne . Un sourire se dessina sur ses lèvres, elle l'interpella tout en s'approchant d'un pas rapide .

« Alors on ne me prévient même pas quand on est dans les parages ? »

Jeu.

Kida : Méduse autant qu'Aphrodite. La seule créature divine à ignorer les caresses de mon don. Autant vouloir éviter la Pomme Interdite, elle se rappellera toujours à votre esprit. Un sourire sur les lèvres, une légère courbette et un baisemain. La panoplie du polisson poli. « Désolé. J'étais juste de passage. » Dernière lettre dans dernière boite : ma journée est terminée, je peux profiter.

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Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué*

Le bruit de la lettre contre le métal retentit . Ha oui. Le travail. Quelle perte de temps . Une possible barrière entre eux qui plus est . Une envie de le taquiner s'empara d'elle comme une sonnette d'alarme pour attirer son attention.
« Bon je vois que tu travailles. J'imagine que tu n'as pas le temps de rester un peu avec moi . Bon courage, on se verra peut-être une autre fois . »
Un sourire espiègle aux lèvres, elle tourna des talons espérant qu'il verrait le jeu et non la provocation .

I believe I can fly.

Flap. Je la rejoins. Sa main dans la mienne je la tire doucement. Murmure près de l'oreille : « Ne t'enfuis pas comme ça. On vient à peine de commencer. » Un bras délicat autour de sa taille les mains toujours liées et.
L'air nous caresse le visage, les ailes battent, tranquilles mais puissantes. L'odeur de ses cheveux portée par les vents m'enivre. Nous nous élevons au dessus des insectes.

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Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué*

Une vague de surprise la submergea quand leurs pieds s'élevèrent du sol .Impressionnée, il fallait bien l'avouer par ces ailes majestueuses. Le jeu ne faisait que commencer. Un frisson la parcoure, son cœur s'accélère, lui rappelant la douce sensation d'adrénaline. Sa main libre agrippa son cou. La Cité de Yubaba avait un tout autre aspect d'en haut. Quelle chance de pouvoir voler ainsi . Sa tête se posa contre son épaule, enivrée de cet instant spécial.
« Ca t'amuses de me surprendre pas vrai ? »
Un grand coup de vent lui coupa le souffle, sa prise sur Hermès se faisant plus forte. Courageuse, elle l'était. Pas question de montrer un peu de peur dans sa voix.
« Où m'emmènes - tu mon ange ? »

And touch the sky.

Je ris doucement. Sa main autour de mon coup, ses doigts délicats. Un courant ascendant, une virevolte : nous voilà soleil. Je ne suis pas Icare, mes ailes ne fondent pas sous tes rayons brûlants. « J'aimerais te répondre "Dans les étoiles" mais je me contenterai de t'emmener dans un endroit plus... Banal. » Atterrissage en douceur sur les tuiles vertes d'un bâtiment. Elle pose ses pieds. Mes ailes pliées, je ne lâche pas sa main. Vue sur les Water Rails, le Palais des Bains, la ville en fête. « C'est quand même plus intime. »

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Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué*

Ses talons tintèrent au contact des tuiles du bâtiment, elle resta tout de même accrochée à cet être irréel, de peur de glisser. Une très belle vue, un beau coucher de soleil et une compagnie très agréable quoi de mieux . Les yeux pétillants, elle scruta un instant cette ville agitée qui paraissait si calme à présent. Et puis un regard vers Hermès, un sourire . En un murmure la belle passa sa main dans ses ailes si blanches, si majestueuses .

« Tu as un don exceptionnel . Je t'envie . Tu dois te sentir tellement libre . »
Son visage s'approcha du sien jouant avec une mèche des cheveux du jeune homme.

« Alors que fait-on maintenant ? »

The choice.

Un frisson lorsque ses doigts délicats caressent les plumes. J'acquiesce seulement. Aucun mot pour mes ailes. Elles sont et je suis grâce à elles. Ses lèvres, aussi rouges qu'un fruit bien mûr, appelant les miennes dans un cris muet. Je résiste. Méduse, souviens toi. Un sourire malicieux, mes doigts le long de sa joue. Un souffle : « A toi de décider : on peux s'allonger et "s'amuser" un peu... » Un coup d'oeil aux insectes « Ou bien balancer des projectiles sur les gens en bas. ». Farces et attrapes, amies de toujours.

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Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué*

Le titiller, le faire craquer, voilà un jeu plaisant . A celui qui sera le plus séduit, mais aussi le plus faible . Un petit béguin tout de même à son égard, mais gagner reste primordial . Elle lui rendit son sourire plein de malice , s'assit à côté de lui face à la population à la recherche d'un quelconque arme.

«Je suis partante, ça va me faire rajeunir de quelques années . Si j'avais su j'aurais fait des bombes à eau ! »
Un regard en sa direction, sa main contre la sienne, elle le tira doucement pour qu'il s'asseye à ses côtés .

« Qu'est ce qu'on envoie ? »

Laught !

Le postérieur sur les tuiles. Les ailes repliées. Le torse nu caressé par les vents. Pas un regard pour elle. Se reconcentrer, ne pas regarder ses... Trop tard, j'ai tourné la tête : ses lèvres. Merde Hermès ! Regard au ciel, lui n'a pas de lèvres divinement ourlées. Un frôlement sur ma besace vide. Presque vide. « J'ai quelques munitions personnalisées. Ce que les clients me refourguent en même temps que leur courrier en croyant que je ne les vois pas. » Je sors les premières babioles : tasse ébréchée et montre cassée.

» Il parait que Simone n'existe pas. [ft. Pamphile]

Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué.

Lorsqu'Aphrodite parait, l'ange est cloué.

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