AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Partagez
 

 Le monsieur qui sentait bon le danger

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Endorphine
de la Vallée du Vent
Endorphine

Messages : 52
Age : 33

Âge physique : Ne sait plus
Âge mental : Qui saurait lui dire ?
Dons : -Nez: Odorat sur-développé et capacité a s'en servir, décortiquer les odeurs et les recrées de manière factice. Elle peut aussi deviner des choses sur les gens d'après leur parfum.
- Urologue: Faculté de changer quelque chose dans l'atmosphère afin de donner une envie subite d'uriner aux gens se trouvant à moins de quelques mètres d'elle. Attention, capable de l'appliquer et de cibler une ou deux personnes seulement.

Le monsieur qui sentait bon le danger  Empty
MessageSujet: Le monsieur qui sentait bon le danger    Le monsieur qui sentait bon le danger  Icon_minitimeLun 12 Jan - 22:31

C'est rouge, noir,bleu,épineux,rose,orange...et c'est beau.

 Rp avec : ERWAN


 L'air ici sent bon. Je rentre tout juste de la cité Yubaba et je dois avouer que je suis bien heureuse d'être de retour. Vallée du vent. Elle porte bien son nom. Car c'est une vallée [oui bon] et le vent y est constant, frais, agréable. La vie, certes, n'est pas la plus riche qui soit. Certains voient notre joli coin de vie comme étant une sorte de poubelle. Car il y a de tout et le beau, le doré, est à Yubaba. Alors oui. On nous traite de poubelle. Mais moi je ne suis pas d'accord. Ou alors si, mais parce que les poubelles ne sont pas ce que l'on croit. Là où les gens voient un amoncellement d'immondice, moi j'y sent toutes les odeurs possibles et imaginables. Les fleurs coupées, la nourriture, bonne ou mauvaise, des relents de souvenirs, des morceaux de vie éparses. Et oui. Si on prend les choses ainsi, la vallée du vent, c'est un peu ça. Un pêle-mêle de personnes éparses aux vies dissolues ou retrouvées après la guerre qui a fait rage. Et je continue de penser que cette guerre était peut-être bénéfique en un sens. Elle a permis à bon nombres de gens de se reconstruire, de repartir...détruire pour mieux reconstruire. C'est quelque chose comme ça. Je ne me souviens plus très bien.

Tout ça pour dire que je suis de retour dans ma petite vallée venteuse. Et que je suis heureuse. Je le chante d'ailleurs tout en me rendant vers ce lieu dont on m'avait parlé. Pour y trouver des plantes, rien de mieux, paraît-il. Hors, j'ai besoin de plante. Après ce qu'il s'est passé au marché, les gens ont commencés à tous vouloir des produits de ma part et du coup, pour la première fois depuis que je fais ce travail, je me suis retrouvée "hors stock" je n'avais plus rien ! Si ce n'est deux trois cauchemars et une bombe puante. Les souvenirs, que ce soit de premier baiser, d'amour, de chagrin d'amour, de plaisir inavoué...de gourmandise...tous a été vendu. Et c'est les poches remplies d'argent que je m'en vais le dépenser...

-Bonjour ?


Ce sourire qui ne quitte jamais mon visage, illuminant mes traits, faisant briller un peu plus mes yeux au vert croquant de la pomme. Je m'avance vers ce haut portail qui cache un jardin magnifique. Je ne le vois pas, mais je le sens aux odeurs qui s'en dégagent. Mon nez cependant se fronce. Les fleurs. Je ne supporte plus les fleurs.

-Il y a quelqu'un ?


Mes mains nouent ma chevelure factice, cette perruque rose que j'ai enfilée et qui m'arrive dans le bas du dos, en une queue de cheval serrée, ballottant contre ma chute de rein. Je sers mon panier où se trouve les quelques rescapés de mon voyage à Yubaba contre mon ventre aux rondeurs de la gourmande que j'ai été depuis quelque temps. Gourmande et fainéante. Je le dis toujours. Je ne suis pas constante. J'étais finement musclée, joliement achalandée, maintenant je ressemble à ces filles aux hanches généreuses, au ventre prouvant la bonne joie de vivre et au corps qui remplit convenablement une petite robe normalement à peine large. Couleurs pastels, un vert menthe que j'apprécie et qui se marie bien avec mon odeur du jour: La bienveillance et la joie.

Designed by ClipClap © for Never Utopia| Tout droit réservé
Revenir en haut Aller en bas
Erwan
de la Vallée du Vent
Erwan

Messages : 21
Age : 28

Âge physique : 22
Âge mental : 25
Groupe : Vallée Du Vent
Dons : Capacité de faire pousser des végétaux où il veux, sur une corniche de maison, dans la boue, au creux d'une main, dans vos entrailles.

Le monsieur qui sentait bon le danger  Empty
MessageSujet: Re: Le monsieur qui sentait bon le danger    Le monsieur qui sentait bon le danger  Icon_minitimeMar 13 Jan - 22:30



Une rose de plus dans mon jardin.



Le monsieur qui sentait bon le danger  German10 Le monsieur qui sentait bon le danger  Air72410

Erwan était heureux pour ses plantes car il faisait étrangement beau pour une matinée d'hiver. Le soleil était haut dans le ciel répandant une atmosphère diaphane sur son jardin et dévoilant les particules de pollen qui stagnait dans l'air comme si on marchait au fond d'une rivière. Erwan était debout depuis cinq heure, il fallait mettre a profit ce temps exceptionnel. D'ailleurs, quelques cernes en dessous de ses yeux l'accompagna dans cette journée de jardinage.
Il n'avait pas mit son habituel veste noire car la situation ne s'y prêtait pas, il avait besoin de faire des gestes amples, de s'étendre de tout son long, de se salir. De toute manière il n'attendait aucune visite, tout était sous contrôle. Après avoir opté pour le marcel blanc, il alla plonger les mains dans la terre humide et se mit au boulot. Quelques chants plus tard, qui permirent la pousse de trois rosiers, un léger son sucré le fit lever la tête.

- Bonjour ? Il y a quelqu'un ?

Ce n'était pas dans son programme, il avait bien stipulé à ses sous-fifres "pas de visites aujourd'hui", ses plantes avaient besoin de repos tout autant que lui. Agacé, il passa dans ses cheveux sa main pleine de terre pour les plaquer contre sa nuque, déposant au passage quelques bouts de ronces et autres verdures. Ca le rassurait, il avait l'impression de reprendre le contrôle.
Peut-être est-ce une personne de la Vallée ayant besoin d'aide? Cette idée fit apparaître une léger sourire au coin de ses lèvres, c'est toujours un plaisir lorsqu'il peut être util à son prochain.
Il se dirigea vers le portail en fer forgé derrière lequel une rose dépassait de là, où plutôt Endorphine. Celle aux grands yeux verts dont le nom avait surpris Erwan. Il lui ouvrit aussitôt faisant râler le vieux portail.

- Bonjour Endorphine.

Il lui tendit la main, dévoilant de longs doigts noircit par la terre, perlant ici et là de quelques gouttes de sang. Voyant l'état déplorable de ses mains, il opta pour un sourire en coin aux abords charmeurs accompagné d'une lègère révérence. Il la fit entrer sur le chemin dallé qui longeait sa grange en direction de son jardin.

- Je peux t'aider?

Endorphine paraissait heureuse, et rien ne lui faisait plus plaisir qu'un habitant de sa vallée affichant un aussi grand sourire. Erwan se voûta légèrement pour se mettre à une hauteur plus convenable, lui permettant ainsi d'être plus attentif aux paroles de la demoiselle.
Revenir en haut Aller en bas
Endorphine
de la Vallée du Vent
Endorphine

Messages : 52
Age : 33

Âge physique : Ne sait plus
Âge mental : Qui saurait lui dire ?
Dons : -Nez: Odorat sur-développé et capacité a s'en servir, décortiquer les odeurs et les recrées de manière factice. Elle peut aussi deviner des choses sur les gens d'après leur parfum.
- Urologue: Faculté de changer quelque chose dans l'atmosphère afin de donner une envie subite d'uriner aux gens se trouvant à moins de quelques mètres d'elle. Attention, capable de l'appliquer et de cibler une ou deux personnes seulement.

Le monsieur qui sentait bon le danger  Empty
MessageSujet: Re: Le monsieur qui sentait bon le danger    Le monsieur qui sentait bon le danger  Icon_minitimeDim 25 Jan - 1:33

C'est rouge, noir,bleu,épineux,rose,orange...et c'est beau.

 Rp avec : ERWAN


 Oh...Erwan. Si je m'y étais attendue...Je ne connaissais cet étrange personnage que depuis peu. Je l'avais vu bien des fois dans la Vallée. Ce n'est pas si grand et tout le monde se connait. Que ce soit de vue ou par le biais de quelqu'un qui. Vous savez bien. On a tous cet "Ami qui connait le frère du cousin de la pâtissière". Genre d'ami qui va invariablement et sans forcément s'en rendre compte, vous mettre sur la route d'une personne que vous serez amené plus tard à rencontrer. Voir épouser ! Mais là n'est pas la question. Erwan, je le connais un peu. De nom et d'odeur. Je ne me souviens jamais de son prénom à dire vrai et suis étonnée que ce soit différent aujourd'hui. Je ne savais pas qu'il était le botaniste de la Vallée. Si j'avais su...

-Coucou ! Oui, j'aurais bien besoin d'aide ! En somme, sans cela, je risque de devoir fermer boutique par manque de produit à vendre...


Ton enjoué de la personne bien heureuse d'avoir à faire à quelqu'un de sympathique malgré cette odeur piquante qui plaît tant aux femmes la plupart du temps. Mais si...vous savez bien. L'odeur des bad boy. Car figurez-vous qu'il n'y a pas forcément besoin d'être un malabar avec des bras gros comme mes cuisses en ce moment et des tatouages sur tout le corps pour faire partie de cette sorte de gens.

Je regarde sa main. J'allais la prendre, car ce n'est pas un peu de terre à l'odeur minérale et de sang à l'odeur métallique, qui me feront peur. Pourtant je la regarde disparaître dans son dos et ce dernier se courber. Erwan est grand. C'est agréable d'avoir à faire à des gens de grandes tailles. Jusque là, je me suis souvent sentie un peu seule. Car bien que je ne sois pas une amazone, pour une femme, j'ai cette taille qui fait qu'avec ma carrure, j'effraie ou impressionne. Il aurait fallut que je sois comme les mannequins. Mais ça, même si j'essayais très fort...mais je m'égare.

-Par contre, je ne sais plus du tout comment s'appelle les plantes dont j'ai besoin...


J'ai un instant de doute. Je marque alors une pause, regardant autour de moi. C'est vraiment beau. Mon nez ne m'avait pas trompé. Toutes ces odeurs. Heureusement pour moi, il n'est pas fleuriste. Car comme je le répète souvent, les fleurs me rendent malade. Ici, j'en sens l'essence, mais je me focalise sur les autres plantes. Je ne saurais pas les nommées, mais je peux vous dire quelles sont leur natures, leurs couleurs, leur aspects, sans les voire. Les gens parfois se demandent comment. C'est simple. Tout objet, à la manière des corps humains, sécrètent des odeurs différentes. Et ces odeurs auront une "résonance" oui, comme les sons, très particulières en fonction de leurs courbes. Ainsi, une grosse personne au chocolat, sera différente d'un squelette au chocolat. Car il y a plus de creux, de plis et de monts au creux desquels l'odeur du chocolat peut se terrer. Enfin...nous ne sommes pas là pour un cours sur les courbes et les odeurs.

-...Heum...tu es bien...botaniste ? C'est ça ? Ou suis-je en train de confondre ?


Ce serait tellement possible. Parmi tous mes talents, je sais que celui de "tête de linotte" arrive en haut du podium. Je renverse souvent des gens dans la rue. Je crois que depuis que je suis ici, je dois avoir rencontré la majeure partie des gens ainsi. Mais Erwan est le seul, que je sache, à avoir ce piquant dans le parfum. Ce danger...et mon nez me trompe rarement.

Designed by ClipClap © for Never Utopia| Tout droit réservé
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Le monsieur qui sentait bon le danger  Empty
MessageSujet: Re: Le monsieur qui sentait bon le danger    Le monsieur qui sentait bon le danger  Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

Le monsieur qui sentait bon le danger

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Monsieur Gervita, le Fromager.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 ::  :: Grand manoir :: Village-