SURNOM Freyja ✝ Nom Synnøve Björk ✝ ÂGE Dix-neuf ✝ Anniversaire 15 juillet ✝ Préférence Cité Yubaba ✝ Métiers Voleuse ✝ Don Premier Sang Acidifié. Freya, son sang n’est qu’acide. Son sang n'est que poison qui la ronge de l’intérieur. Un simple filet de sang, et celui-ci dévore tout sur son passage, matières diverse et chair humaines. Mais pour utiliser son don, Freyja doit donner quelque chose d'important. Elle doit donner de sa vie, elle doit laisser son sang couler. Et son don, utilisé trop souvent l'épuise, lui donne la nausée et des vertiges. ✝ Don Second Don blabla.

Freyja, elle fait un petit mètre cinquante-cinq avec talons pour quarante-six kilos. Elle a de grands yeux bleus azure et de long cheveux blonds. Stéréotype parfait de la fille nordique. Elle adore les parfums fruités et le dernier en date qu'elle s'est procuré est à l'orange. Elle a attaché dans ses cheveux deux petites barrettes noires en forme d'oreille de chat car elle les trouvait mignonnes et elle est toujours habillé en orange, elle dit que c'est ce qui la met le mieux en valeur.

Freyja est discrète. Freyja est une bonne oreille car elle aime écouter la vie des autres. Freyja est forte, elle aime la vie elle ne se laisse pas abattre, elle n’a pas le temps. Elle est toujours pleine d’énergie, une pile électrique qui ne se vide jamais. Freyja est une bonne observatrice, elle a le regard aiguisé pour comprendre au mieux les gens. Et elle possède une détermination à toute épreuve que rien ne pourra jamais ébranler. Freyja est un ange.

Freyja est une menteuse acharnée. Freyja est une peste qui ne s’intéresse qu’à son confort. Freyja est une hypocrite, une actrice qui fait si bien semblant, qui vous trompe tellement facilement, qui se trompe elle-même. Freyja n’a aucun remord, aucune pitié. Elle est prête à tout pour arriver là où elle veut, quitte à vous pousser dans un gouffre sans fond pour ça. Freyja on pourrait la détester, tellement. Mais vous savez, elle s’est juste perdu dans ses mensonges. Freyja, elle a simplement perdu ses ailes.

can you see through the tears

▬ tes parents, c'était qui ?
Un homme que tu devais appeler père. Une femme que tu devais appeler mère. Tes parents se résumaient à ça. De simple terme, pas d'affection, pas de chaleur. Des mots creux, des mensonges. Tu n'a jamais pu les considérer comme tes parents car ils ne l'étaient pas. Que de lointaine silhouette que tu apercevais quand tu leur ramenais ton butin du jour. Tes parents ne sont que des bourreaux qui ont volé ta jeunesse sans honte.
▬ et ton meilleur pote ?
C'était une petite frimousse. Une petite tête rousse, les joues pleine de tâches de rousseurs, de grands yeux vert et un sourire innocent. Tu l'avais détesté, au début. Ce n'était qu'un gamin stupide, un de ces gamins qui rit tout le temps, qui semble toujours de bonne humeur. Mais tu te sentais pourtant plus légère à côté. Tu ne pensais plus à tes problèmes. Tu ne pensais à rien en fait. Et c'était tellement bien d'avoir l'esprit libéré, de pouvoir s'évader.
▬ une personne qui t'est essentielle ?
Sven. Le rouquin qui ne ressemblait tellement pas à un norvégien. Le garçon qui était ton opposé. Lui le jour et toi la nuit. Lui le soleil et toi la glace. Et sa chaleur avait réussis à te toucher, à faire fondre petit à petit tes mensonges et tu t'étais laissée prendre. Abandonnée dans ses sourires.
▬ une anecdote importante de ta vie ?
Et un jour, tu avais dû aller voler quelque chose pour tes "parents". Alors tu t'étais exécutée, docilement, qu'importe les conséquences. Tu t'étais approché pour vérifier qu'il n'y avait plus personne. Et là tu les avait vu. Cette famille. Ces parents aimants, ces enfants heureux. Cette vie qui semblait tellement belle. Et ça t'avais fait souffrir. C'était comme si on t'enfonçait un pieu dans le cœur. Tu les haïssais. Tu les jalousais. Tu voulais tout ce que tu n'avais pas. Et si tu ne pouvais pas, tu détruirais simplement tout. Quand ils partirent enfin, tu t'introduisis dans la maison et tu étais restée un moment là, interdite. Avant que ta rage explose et que dans un hurlement qui était resté coincé au porte de tes lèvres, tu ne détruises tout. Et tu pleurais, pleurais alors que tu fracassais les vases, détruisait les souvenirs de cette famille qui n'avait rien demandé. Tout ce qui passait dans tes mains finissaient brisé à terre, parmi les larmes qui s'échappaient. Fatiguée, vidée, tu avais fini par arrêter, tenant dans tes mains une photo de famille encadrée. Tu l'avais doucement reposé au milieu des débris de leur vie avant de t'enfuir sans bruit dans la nuit noir.
▬ quand as-tu reçu la lettre du royaume ?
Il y avait cette lettre qui traînait sur le bord de ton lit. C'était un jour d'automne. Tu ne sais pas quand exactement, à cette époque, tous les jours ce ressemblaient.  
▬ comment as-tu réagi ?
Tu pensais que c'était une lettre de Sven, il aimait bien t'en écrire et ce même si vous vous voyiez tous les jours. Tu l'avais simplement ouverte pour y jeter un oeil. Le message, le défit imposé, tu avais cru à une blague, une mauvaise blague. Tu avais laissé la lettre derrière toi. Et pourtant, tu n'arrivais pas à t'enlever tout ça de la tête. C'était peut-être bien ta chance après tout. Tu pourrais tout recommencer là bas.
▬ quel crime as-tu commis pour parvenir au royaume des cieux ?
Tu avais dû tout raconter. Te libérer d'un poids, leur dire à tous ce que tu pensais réellement d'eux. Dire la vérité et effacer les mensonges depuis si longtemps raconté. Tu avais dû être honnête. Et ça t'avait fait mal, ça t'avait brûlé la gorge de leur avouer ce que tu avais enfoui au plus profond de toi.  
▬ des regrets ?
Dire tout ce que tu avais à dire, qu'importe si cela pouvait blesser les autres ou toi-même, ça t'avait fait terriblement mal, mais tu t'étais sentit tellement libre. Comme si tu avais brisé des chaines que tu avais toi même construite. Et pendant un moment, tu t'étais retrouvé. La vrai toi, celle qui ne se cache pas derrière un masque.
▬ ton avis sur la politique actuelle ?
La politique ne t'intéresse pas, tu te plais dans ton petit confort et tu sais que tu continueras ce que tu fais, qu'importe ce qu'il peut se passe. Voler des riches ou des pauvres, cela fait peu de différence pour toi.
▬ comment comptes-tu utiliser ton don ?
Tu ne sais faire que ça car c'est ce que tu as fait toute ta vie. Voler, encore et toujours. Prendre les biens des gens, ces objets que les personnes chérissent temps. Toi tu les dérobes, tu te les approprie, jalousement.  Et c'est tellement simple avec ton don. Tu verses un peu de ton sang, un peu de ta vie et les serrures fondent. Alors tu peux rentrer, sans laisser aucune trace.
▬ c'est merveilleux ici n'est-ce pas ?
Tu vis dans un faux luxe que tu as volé. Tous les meubles, toutes les pierres, tous les vêtements ne devraient pas t'appartenir. Mais ici tu décides. Si tu veux quelque chose, tu le prends. Cette vie te plait plus que l'autre.